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Comment donner un prix juste à son travail ?

Vous travaillez beaucoup trop dur pour satisfaire vos clients.

Oh ils sont contents les clients, car vous les servez bien. Mais vous savez ce qu’il a fallu pour y arriver. Les heures d’apprentissage, les ratés, les ajustements, le stress et les nuits blanches. Vous sentez chaque heure de travail dans votre nuque raide et vos lombaires fatiguées. Cet effort, ça devrait être valorisé, ça devrait se payer.

Pourtant non.

Personne ne paie pour nos efforts.

Le client, l’utilisateur, celui qui signe le chèque ou la commande, ne pense pas au temps qu’on a passé, à la sueur versée ou aux sacrifices consentis. Ce qui l’intéresse, ce qu’il regarde, c’est ce que cela lui apporte : un problème résolu, un rêve accompli. Il achète une solution, un bénéfice, une transformation. Ce qu’il voit, ce qu’il paie, c’est le résultat. Pas l’effort.

Valoriser l’effort ou le résultat ?

Et si on pouvait réconcilier les deux ? Pas en travaillant plus dur, mais en travaillant plus juste.

La vraie magie, c’est quand notre effort devient invisible… mais que nos résultats sont éblouissants. Quand le client ne voit plus que la valeur du résultat, et que nous mesurons le fruit de nos efforts dans la satisfaction d’un travail bien fait, la fierté de maîtriser nos sujets, la croissance personnelle qui vient avec.

Fixer notre prix à partir de la valeur des résultats ou de la valeur de l’effort ? Il ne s’agit pas de choisir entre les deux, mais de changer la dynamique.

De concentrer notre offre et notre travail là où le succès nous vient avec aisance et plaisir.

D’investir dans des compétences profondes qui permettent des résultats déterminants avec moins d’effort.

De construire des produits si remarquables, si utiles, qu’ils créent une valeur qui transcende les notions d’effort ou de prix.

De faire de notre singularité notre seule proposition.

D’assumer notre génie.

Parce qu’au fond, c’est ça le vrai prix juste, celui qui fait dire à votre client : « Ça valait chaque centime. » Et à vous : « Ça valait chaque minute. »

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