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Réussir ce n’est pas compliqué… mais ce n’est pas facile.

[Cet article a été initialement publié dans la newsletter du 6 mars 2022]

À la recherche d’une idée pour cette chronique, je reparcourais cette semaine mes notes de lecture quand j’ai été frappé par la récurrence du principe des petits gestes.

Le succès s’obtient par petits pas

Qu’on lise James Clear (Atomic Habits), Darren Hardy (l’Effet Cumulé), Hal Elrod (Le Miracle Morning) ou qu’on s’intéresse au Lean, à l’esprit kaizen de l’amélioration continue, on retrouve partout cette idée que l’on peut obtenir des résultats extraordinaires avec de tout petits changements.

Les approches agiles que nous prônons chez Goood! ne disent pas autre chose : la recette du succès, c’est de faire de petites choses, des petits pas. Le «Too Big To Fail» est peut-être vrai pour les banques mais pour les projets c’est l’inverse. La logique assez fréquente du «tant qu’à faire», qui vise à rentabiliser un projets en y en élargissant le périmètre pour augmenter la valeur, ne fait qu’augmenter les chances qu’il échoue. Au-delà d’une certaine taille il devient simplement «Too big to succeed».

Mais je m’égare.

Car la question qui m’a frappée est celle-ci : un petit geste, un petit pas, un petit changement, c’est facile. Or les résultats extraordinaires sont, par essence, rares.

Si de petits changements donnent de grands résultats, pourquoi le succès est-il si difficile à atteindre ?

La réponse tient en un seul mot : discipline.

Très peu de gens font preuve de constance et de discipline, même quand tout va bien. Et encore moins en période de stress.

Car la vraie difficulté ce n’est pas le petit geste. Tout le monde peut faire quelque chose une fois. Mais peu de gens sont capable de le faire de façon suivie.

Manger sainement pour un repas est facile, et peut-être même courant. Manger sainement toute la semaine l’est beaucoup moins. Faire du sport de temps en temps est banal. Faire du sport plusieurs fois par semaine ne l’est pas. Se coucher tôt est facile. Le faire tous les jours de la semaine ne l’est pas.

Simple ne veut pas dire facile

La clé est là : simple et facile sont deux choses différentes.

Faire ce qu’il faut pour réussir est simple mais pas facile.

C’est simple car, la plupart du temps, il suffit de petits changements. C’est difficile car il faut une discipline extraordinaire pour faire des choses ordinaires pendant une période extraordinairement longue, alors même que les résultats sont à peine perceptibles au quotidien.

Lorsque je préparais ma newsletter d’octobre sur la pratique délibérée j’étais tombé sur l’expression «Love the process, not the result». C’est aussi une idée qu’on trouve chez James Clear : ne tentez pas d’être quelqu’un en bonne santé (le résultat), fixez vous plutôt comme règle d’être quelqu’un qui fait les bons choix pour sa santé (le processus).

Toutes les routines sont faciles mais pouvez-vous maintenir vos routines quand vous traversez une période difficile ? Quand ça devient dur ? Quand les autres personnes s’arrêtent ? Êtes-vous capable de travailler sur quelque chose suffisamment longtemps pour le laisser se développer ? Pouvez-vous le faire lorsque les résultats ne sont pas visibles ?

Se mettre en position de réussir est simple. Le faire jour après jour est difficile.

Les résultats extraordinaires sont le fait de personnes ordinaires qui font preuve d’une discipline peu courante.

Pour aller plus loin :


Ce texte a été originellement publié dans L’hebdo de Mille Mentors, le petit mail qui fait du bien le dimanche soir : une réflexion comme celle-ci, inspirée par l’actualité de la semaine, puis quelques pépites relevées dans ma veille et une pastille détente. Pour en profiter chaque semaine en avant-première, abonnez-vous.

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