Accueil » Blog » Votre entreprise est un jeu : et si vous changiez de quête ?

Votre entreprise est un jeu : et si vous changiez de quête ?

Sortir de l’opérationnel en tant qu’entrepreneur : un jeu de niveaux

Je me suis souvent dit qu’être entrepreneur, monter sa boîte puis la développer, c’est un peu comme jouer à un jeu vidéo. Il y a des obstacles à contourner, des monstres à affronter et des paliers à franchir. À chaque niveau le décor change, ça se renouvelle constamment et c’est assez excitant.

Les premiers plateaux sont techniques : il faut apprendre à faire une vente, un contrat, à produire et à répondre aux réclamations du client, puis à facturer, à relancer, à encaisser …

Comme dans tous les bons jeux, il y a aussi des compétences que personne ne t’explique mais qui changent tout :

  • Savoir dire non : aux projets bancals, aux clients toxiques, aux sollicitations qui grignotent ton temps.
  • Savoir se rendre inutile : créer des systèmes au lieu d’être le pompier de service.
  • Savoir ralentir : prendre du recul pour penser, décider, respirer.

3 défis pour gagner de l’XP cette semaine :
– Dis non à un truc auquel tu aurais dit oui par réflexe.
– Choisis une tâche que tu fais encore toi-même et documente-la pour la déléguer.
– Bloque une demi-journée sans réunion, sans mail, juste pour penser.

Quand on a passé ce palier, on peut recruter une équipe, ça devient plus tactique : il faut décider de quelles compétences on a besoin, est-ce qu’on recrute plutôt quelqu’un d’expérimenté ou une jeune alternante ? En production ou en commerce ? Il faut apprendre à gérer la trésorerie, les envies de chacun, la dynamique du groupe, les fluctuations d’activité.

Franchir un cap : vers la sortie progressive de l’opérationnel

Tu sais que tu as franchi un cap quand :

  • Tu peux t’absenter une semaine sans que tout s’écroule.
  • Tu refuses un client non aligné sans hésiter.
  • Tu bosses moins… et les résultats sont meilleurs.

Il y a de nouveaux aspects techniques, aussi, à acquérir, comme le recrutement, la délégation et le management, ou la gestion de la banque.

Puis on entre dans les niveaux stratégiques : faire évoluer son offre, choisir ses marchés, décider des investissements. 

Les aspects tactiques et techniques montent d’un cran en cascade : management de managers, RH et relations sociales, gestion des flux bancaires, recherche d’investisseurs…

À chaque fois que je surmonte un défi, que je passe un cran, j’accède à un nouveau niveau de jeu. 

Au début ce nouveau plateau a l’air sympa puis les problèmes commencent à pointer leur nez, de plus en plus souvent, de plus en plus nombreux. Il faut se remettre en mouvement et hisser son niveau de jeu… à la hauteur des enjeux.

Il y a une forme de kif dans cette escalade, on va pas se le cacher. Ça fait partie des gratifications du job. 

Je mesure à quel point j’ai dû apprendre pour résoudre les problèmes d’aujourd’hui, qui auraient été insurmontables à mes débuts. Je me sens grandi comme patron. Aux compétences de technicien de mon métier j’ai ajouté le badge entrepreneur, puis manager. Aujourd’hui je suis dirigeant.

Se situer pour mieux choisir sa quête

D’ailleurs, si je te propose 5 niveaux de jeu, tu te situes où, toi, en ce moment ? 

  • 🛠 Apprenti Forgeron – tu sais tout faire… mais tu dois tout faire.
  • ⚔️ Maître d’Armes – tu as une petite équipe, mais tu restes indispensable partout.
  • 🛡️ Chef de Guilde – tu délègues une partie, mais tu dois constamment vérifier, rassurer, recentrer.
  • 🏰 Empereur conquérant – tu structures, tu vois loin, tu as une vraie stratégie.
  • 🧙🏻‍♂️ Sage Retiré sur son île – ton entreprise tourne sans toi, et tu choisis ton implication.

Et surtout : est-ce que tu veux changer de niveau ?
Ou changer de jeu ?

Parce que, on va se le dire, c’est fatiguant aussi de ne jamais pouvoir souffler, de ne pas pouvoir se dire « cette fois ça y est », la boîte est bien comme elle est, de ne jamais être stable et serein.

Alors parfois, peut-être, comme beaucoup d’entrepreneurs autour de moi, tu te dis toi aussi  « J’en ai un peu marre de l’opérationnel quotidien, j’ai envie de pouvoir prendre de vraies vacances, sans devoir vérifier la trésorerie, les commandes et les réclamations chaque matin. » ?

C’est Ok. 

Tu as le droit.

C’est pas parce que c’est ta boite que tu dois rester enfermé·e dedans !

Redonner du sens : sortir de l’opérationnel, c’est aussi choisir sa quête

Dans les jeux vidéo, il y a toujours des quêtes secondaires. Elles ne sont pas obligatoires. Mais elles changent tout au plaisir qu’on trouve à jouer.

Mille Mentors c’est ma quête secondaire, et ça m’aide à rester dans le jeu et à continuer d’y trouver de l’énergie.

Et toi, ça serait quoi ta quête parallèle ? Un autre projet ? Une envie en sommeil ? Une version de ton métier que tu n’as pas encore osé explorer ?

Parce que l’émancipation, ce n’est pas seulement sortir du jeu.

C’est choisir le bon jeu, pour toi, maintenant.

Et ça commence souvent par une question simple : « Si je n’étais pas coincé dans l’opérationnel, la gestion de la boite telle qu’elle est, qu’est-ce que j’aimerais vraiment faire ? »

(Note que c’est exactement le but du bilan d’émancipation que je propose avec Mille Mentors ;-))

Retour en haut