Apprendre à apprendre
Comment apprend-on ? Qu’est ce qu’on apprend par l’expérience, ou en demandant aux autres comment faire ? Et d’ailleurs, comment on sait ce qu’on sait, et ce qu’il nous reste à apprendre ?
Comment apprend-on ? Qu’est ce qu’on apprend par l’expérience, ou en demandant aux autres comment faire ? Et d’ailleurs, comment on sait ce qu’on sait, et ce qu’il nous reste à apprendre ?
Exigeant mais pas autoritaire: ne pas confondre les deux pour mieux manager ses équipes, et avoir une autorité efficace.
Être responsable cela veut dire être attentif aux mots que l’on choisit, et particulièrement quand on est en situation d’autorité.
Bien manager notre équipe, c’est faire le pont entre les besoins de l’entreprise (c’est-à-dire les résultats à obtenir) et les conditions à créer pour que notre équipe soit en mesure de les obtenir.
En management, il est important de bien utiliser les outils mis à notre disposition, et de ne pas les confondre avec leur fonction.
«Franchement, en ce moment, tu ne crois pas qu’on a des trucs plus importants à faire ?»
Sous une forme ou une autre, j’ai entendu cette phrase au moins 3 fois au cours des deux dernières semaines.
Pourtant je crois que ça serait une erreur de tout sacrifier à la situation immédiate.
En temps de crise, la seule solution pour éviter l’impréparation de l’après-crise, c’est de garder sa stratégie d’entreprise, malgré l’urgence.
Chaque crise met à l’épreuve notre organisation et notre management. La surmonter peut nous permettre d’apprendre et d’améliorer l’entreprise… jusqu’à la prochaine crise. Qui sera nécessairement plus forte, d’ailleurs, car sinon on ne l’aura même pas perçue comme une crise.
Est-ce que le dirigeant doit maîtriser certains hard skills essentiels (marketing, vente, finance…) ou est-ce que le management est la compétence racine qui permet d’acquérir indirectement toutes les autres : je ne connais rien en marketing mais je manage un.e responsable marketing.
Tout ce qu’on demande à l’autre, tout ce qui demande un effort, aussi minime soit-il, a un coût. Quelle valeur l’autre obtient-il pour ce coût ? La tranquillité ? Le renforcement de la relation ? L’espoir d’être apprécié ? Un supplément de pouvoir ? La confirmation de son identité (de gentil, de dur, de bosseur, de fiable … ?). Pour interagir efficacement avec les autres, il est important de comprendre leur point de vue et ce qui les anime ou les motive, pour identifier leurs besoins et trouver le moyen d’y répondre.
Écrire des mails complets c’est bien … si ils sont efficaces, c’est à dire s’ils sont lus jusqu’au bout.
Nos collaborateurs et nos clients ont un millier d’autres trucs auxquels prêter attention. Or ce qui compte c’est pas ce que j’ai dit, ou écrit, c’est ce qu’ils ont entendu, compris, et retenu.
C’est nous qui avons besoin de leur dire quelque chose. Eux s’en fichent. Donc c’est à nous de faire en sorte qu’ils lisent jusqu’au bout, et qu’ils retiennent ce qui est important.
Voici trois clés pour devenir plus efficace et écrire des mails qui sont lus.
Si je m’entoure de gens qui sauront soutenir et valoriser mes tentatives de progrès et mes prises de risque, est-ce que cela ne renforcera pas ma confiance ?
De la même façon qu’un peuplier, un pommier, un lilas et une bruyère ne poussent ni dans le même terreau, ni à la même vitesse, ainsi votre équipe, votre entreprise, n’a pas les mêmes besoins ou les mêmes développements qu’une autre.
Quand je vois le succès que rencontre ce jeu, je me dis qu’il y a des leçons à en tirer pour nos produits, mais aussi pour nos process ou nos outils.
Certes mes collègues sont ch… mais soit je rejette la faute sur eux quand ça se passe mal et je n’ai plus qu’à changer de collègues ou de boulot, soit je me dis qu’il y a une part de moi qui provoque ça et je peux essayer d’y changer quelque chose.
Bill Muray Jr a construit une excellente liste de 17 comportements qui font un bon patron. Je les ai traduits en français. À partager avec son patron ou à méditer pour soi-même.
Au printemps 2019 j’ai pris la plus mauvaise décision de ma carrière. J’avais raison – enfin je crois – mais cela ne m’a pas empêché de me planter. Dissection post-mortem.
Ce deuxième épisode fait suite à l’interview de Cédric Watine sur le management.
Je reçois Clémentine Amsallem, Antoine Chamussy et Marc Caissial, trois amis chefs d’entreprise qui ont écouté attentivement les conseils de Cédric et nous racontent leurs réactions, ce qu’ils ont essayé dans leur boîte, les résultats, les questions que cela soulève.
Au cours de ce débrief nous avons échangé sur le management, bien sûr, et en particulier les 1à1, mais aussi sur le recrutement et la gestion du temps. Tour d’horizon de ce qui marche, de ce qui est plus difficile à appliquer, des questions que cela soulève.
L’occasion pour celles et ceux qui se (re-)mettent au management de dépasser les doutes qui subsistaient après l’intervention du professeur Watine et de passer à l’action, car c’est la seule chose qui produit des résultats.
Cédric Watine est chef d’entreprise depuis 22 ans. En 2009 il crée le podcast Outils du Manager avec son directeur d’exploitation. Depuis il a enregistré plus de 250 épisodes de podcast, donné des dizaines de conférences, écrit 4 livres, et créé plus de quinze «form’actions» sur le management, le recrutement, la gestion du temps, la gestion de projet, la résolution de problèmes… Il est aujourd’hui une référence pour les centaines de milliers de managers qui le suivent fidèlement.
Dans cet épisode passionnant il revient sur son parcours et partage sa vision du management comme un système pour produire à la fois des résultats, de la rétention et de la confiance qui permet de s’absenter et de développer.